Audrey Retrouvée de Sophie Kinsella

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Quatrième de couverture :

Quand on a 14 ans et qu’on souffre de « phobie sociale », d’« anxiété généralisée » et d’« épisodes dépressifs », la vie n’est pas toujours facile. Audrey vit recluse chez elle, une paire de lunettes noires vissée sur le nez. Car ce qu’elle redoute par-dessus tout, c’est de croiser le regard de quelqu’un. Comme le lui a conseillé sa psy, elle tourne un documentaire sur sa propre famille. Sauf que son entourage n’a rien d’un modèle de sérénité : entre une mère hystérique et un frère accro aux jeux vidéo, Audrey ne sait plus à quel saint se vouer. Et quand débarque Linus, le meilleur ami de son frère, les choses se compliquent…

Mon avis :

Audrey Retrouvée, c’était un peu l’occasion pour moi de découvrir Sophie Kinsella, l’auteur incontournable des romans de chick-lit, mais à travers un roman jeunesse traitant d’un sujet véritablement sensible.

Parler de l’anxiété chez les adolescents, bien qu’étant une émotion courante, n’en reste pas moins difficile à traiter. Dans son livre, Sophie Kinsella nous dresse le portrait d’une adolescente renfermée sur elle-même, qui pourrait correspondre à n’importe qui. En effet, l’absence de détails hors-normes concernant le physique d’Audrey nous laisse bien supposer qu’il pourrait s’agir de n’importe qui. Entourée de personnages stéréotypés (sa mère un peu maniaque, son frère accro aux jeux vidéos..), Audrey évolue cependant dans un monde réellement proche du notre, un monde qui touche tous les adolescents. En effet, quelle mère n’a jamais eu de soucis à déchiffrer son enfant à la période de l’adolescence? L’isolation, le doute de ses propres capacités et la dévalorisation me semblent être les caractéristiques typiques qu’un adolescent peut développer.

L’humour présent tout au long de ce livre était le bienvenu; en effet il permet de rire parfois de situations dramatiques et Sophie Kinsella semble très douée pour ajouter la dose d’humour nécessaire à un roman comme celui-ci. Le seul petit bémol que je pourrai ajouter à ce livre est la guérison quelque peu rapide d’Audrey. En effet, passer du « tout noir » au « tout blanc » en un rien de temps, et affirmer que les choses n’iront plus jamais mal semble un peu exagéré, surtout pour une adolescente comme Audrey qui éprouve énormément de difficultés à s’ouvrir aux autres.

En conclusion, je dirai que j’ai passé un réel bon moment en compagnie de livre. Il m’a détendu, fait rire plus d’une fois et je l’ai refermé avec un joli sourire aux lèvres. Je tiens à remercier les éditions Pocket Jeunesse pour leur confiance.

Arrêtez-moi là! de Iain Levison

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Résumé du roman : 

Charger un passager à l’aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi ? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c’est le début des emmerdes… Tout d’abord la cliente n’a pas assez d’argent sur elle et, pour être réglé, il vous faut entrer dans sa maison pourvue d’amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens !). Plus tard, deux jeunes femmes passablement éméchées font du stop. Seulement, une fois dépannées, l’une d’elles déverse sur la banquette son trop-plein d’alcool. La corvée de nettoyage s’avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d’une inconnue !). Après tous ces faux pas, comment s’étonner que deux policiers se pointent en vous demandant des comptes ? Un dernier conseil : ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer ! 

Ce que j’en ai pensé :

Tout d’abord je tiens à remercier vivement les éditions Liana Levi pour l’envoi de l’ouvrage, ce qui m’a permis de découvrir un roman sensationnel. A vrai dire, je ne pense pas que j’aurais été attirée par le livre si j’étais passée à côté en librairie.. Et pourtant, quelle surprise!

Dès les premières pages, le lecteur se retrouve dans la même posture que son héros, pris au piège dans une situation bien délicate qui ne semble pas s’arranger. J’ai trouvé très intéressant de suivre le destin de cet homme accusé d’un crime qu’il n’a pas commis : le lecteur se trouve au plus proche de l’accusé, à tel point que lui aussi a l’impression d’être en cellule.. Malgré le sérieux et la noirceur du roman, certains passages étaient hilarants et cela a permis d’alléger un peu le côté dramatique du roman.

Le gros point fort de ce roman est sans aucun doute la dénonciation du système judiciaire aux Etats-Unis; l’injustice et la difficulté à se faire entendre quand les forces de l’ordre possèdent pleinement le pouvoir. Dans un cadre assez répétitif et parfois plat (le décor ne change pas, les journées en prison sont les mêmes, quoiqu’on en dise..), la plume humoristique de l’auteur tournait parfois certaines situations graves en dérision et je me suis prise au jeu. Combien de fois ai-je pu répéter « Ce type est le plus malchanceux au monde.. » ? Il était assez simple de s’attacher au personnage présenté en tout lieu dans la détresse et le désespoir le plus profond, et malgré le contexte très noir dans lequel il évolue, le lecteur apprend à le connaître et à réfléchir comme lui.  Mon seul regret est qu’il n’a pas été possible de le rencontrer avant les tristes événements qui ont bouleversé sa vie. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur sa vie « d’avant ».

Je garderai l’histoire de ce livre en tête probablement un très long moment, de part l’histoire écrite, mais aussi les faits dénoncés qui sont bien réels dans la société américaine. En m’intéressant un peu plus à ce sujet, j’ai pu rapprocher ce roman de la série-documentaire « Making a Murderer » basée sur de faits réels à faire froid dans le dos!

 

 

L’Italienne, d’Adriana Trigiani

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Je tiens à remercier les Editions Points pour l’envoi de ce livre dont la lecture m’a bouleversée. Je ne peux vous mettre la couverture que je possède car elle est introuvable, mais peu importe, l’histoire en vaut le détour..
Résumé : 

Enza et Ciro ont grandi dans des villages de montagne à quelques kilomètres l’un de l’autre, mais ils se rencontrent pour la première fois, en ce début du vingtième siècle, dans le paysage grandiose des Alpes italiennes. Ciro, pour avoir découvert le comportement scandaleux du prêtre de la paroisse, est banni de son village et envoyé précipitamment à New York pour être apprenti chez un cordonnier dans le quartier de Little Italy. Enza, dont la famille est frappée par la misère, doit s’exiler à son tour pour assurer l’avenir des siens.
Tandis que Ciro apprend le métier de cordonnier, Enza travaille en usine, jusqu’au moment où le hasard les réunit aux États-Unis. Mais il est trop tard : la Première Guerre mondiale vient d’éclater et Ciro s’est engagé pour aller se battre en Europe tandis qu’Enza, qui entame une brillante carrière de costumière au Metropolitan Opera, est emportée dans un tourbillon de vie mondaine dans le sillage du grand chanteur Enrico Caruso.
Des riches demeures de Carnegie Hill aux ruelles de Little Italy en passant par les faubourgs ouvriers et les vastes plaines du Minnesota, les deux amants vont se retrouver et se perdre jusqu’à ce que la force de leur amour s’impose et change à jamais leur existence.

Mon avis :

L’Italienne est sans doute un des plus beaux livres qu’il m’ait été donné de lire. Voilà, c’est dit. Maintenant, il faut certainement que je vous explique pourquoi.

L’Italienne, de par son sujet principal est un roman qui ne peut laisser de marbre ses lecteurs. C’est une histoire d’amour passionnante, mais pas que ..
Ciro et Enza se rencontrent dès leur plus jeune âge. A travers de multiples obstacles qui les séparent en Italie, ils se recroisent aux Etats-Unis, tous deux pensant qu’ils ne se reverraient jamais. C’est à travers les rêves de l’un que vit l’autre, et inversement ce qui créé ce sentiment de proximité intime entre les deux personnages. L’auteur a réussi à me faire verser quelques larmes à plusieurs reprises, tant les sentiments exposés dans ce roman sont bien décrit. Je me suis réellement attachée à tous les personnages, et je ne pouvais m’empêcher -d’une certaine manière- de ressentir leurs sentiments, aussi bons que mauvais. Du fait que le lecteur suit les protagonistes depuis leur plus jeune âge, il ne peut donc s’empêcher d’éprouver un fort sentiment face aux obstacles et moments merveilleux qui leur arrivent.

A travers la plume sublime d’Adriana Trigiani, j’ai découvert une Italie très subtilement décrite, et même si la vie là-bas n’y était pas tous les jours rose, je mourrais d’envie de me retrouver, moi aussi, dans cette Italie du début du XXe siècle. Même si la vie là-bas est difficile, l’auteur nous transmet une si grande nostalgie de ce pays que nous n’avons pas envie de le quitter, nous non plus.. Mais le voyage ne s’arrête pas là! J’ai eu le plaisir de découvrir le New-York des années 1920, en pleine essor, qui tend plus à être défini comme une fourmilière.. C’était très enrichissant de s’immiscer dans la vie de personnes qui débarquent dans un monde dont il ne connaissent rien, et dans lequel il n’est pas toujours facile de se faire une place. Du côté historique, ce roman est très riche car il se déroule au XXème siècle: entre les 2 guerres mondiales, les problèmes de racisme et les bouleversements qu’ont engendré tous ces événements.. Il est donc impossible de s’ennuyer.

A travers les rires et les pleurs des personnages, je ressentais de moins en moins l’envie de poser ce livre, je voulais toujours en savoir plus, à travers ce tableau réaliste (et pas toujours joyeux) que nous dressait l’auteur de la vie de ces personnes. Ce livre est un véritable chassé-croisé de destins qui se cherchent, s’aiment à n’en plus finir et se séparent à nouveau. Et malgré les assez longues descriptions (vous savez que je ne suis pas gaga de ça!), j’ai été littéralement conquise par ce livre.

Le seul petit bémol selon moi est que parfois, je trouvais que le roman perdait un peu de réalisme quand à la chance qu’avaient à chaque fois nos personnages. Ils ont une incroyable (et parfois ahurissante) capacité à passer à travers toutes les mailles du filet, et échappent à bien des tragédies!

Vous vous en doutez donc, le refermer a été une véritable épreuve pour moi. Javais l’impression qu’une partie de moi était partie avec mes personnages dans leur périple, comme si ce roman allait me laisser un goût amer dans la bouche à force de retenir mes larmes. D’un côté, c’est comme si, moi aussi, j’avais été plongée au coeur de cette histoire.
L’Italienne est un roman d’une grande force et beauté, alliant à la fois aventure, romance et tragédie. Ce livre vaut la peine d’être lu, et je regrette malheureusement qu’il ne soit pas aussi connu que ça.

LE VOYAGE || LA MUSIQUE COMME DESTINATION

Bonjour tout le monde! Aujourd’hui je vous retrouve avec un article un peu spécial concernant ma thématique sur le voyage! Aujourd’hui, pas question de vous parler de livres, mais plutôt de musique! Car la musique elle aussi, transporte et invite à l’évasion. J’ai sélectionné des musiques particulières, provenant d’une seule et même chaîne, celle d’Adrian Von Ziegler que j’admire énormément. Les musiques répertoriées sur sa chaîne me font rêver, et je prend plaisir à les écouter, surtout quand je lis ! Ouvrez vos oreilles, et dites-moi ce que vous en pensez!

Alors dites-moi, où êtes-vous parti grâce à ces musiques ?! N’hésitez pas à vous rendre sur la chaîne de ce jeune homme pour prolonger votre voyage ..

LE VOYAGE || DES LIEUX A COUPER LE SOUFFLE

Aujourd’hui, dans cet article, je vous propose de découvrir quelques lieux splendides et peu connus sur notre planète. La Terre est merveilleuse et nous offre des spectacles absolument splendides, encore faut-il trouver le temps et le lieu pour les apprécier. Je vous propose aujourd’hui quelques endroits magnifiques en images qui, je l’espère, régaleront vos yeux!

La « Grotta azzura », ou la « Grotte bleue », située à Naples est une petite merveille. La puissance de la lumière qui pénètre dans cette grotte et son tout petit espace fait que l’eau y ressort d’un bleu étonnant! Autant vous dire qu’il s’agit d’une merveille pour les plongeurs ou amateurs de photographies! Source : Google images.

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Le Tunnel de l’amour en Ukraine est un paysage idéal pour les balades en amoureux! Il suit le chemin d’une ancienne ligne de chemin de fer où la nature a repris ses droits depuis bien longtemps ! Source: Wikipédia et Google Images.

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Le « Grand Prismatic Spring » à New-York est certainement une des merveilles cachées du mondes! C’est un énorme bassin d’eau chauffée à 70°C (Pas une bonne idée pour un bain..) qui se situe dans le parc de Yellowstone que vous connaissez très certainement! Ce gros cratère est composé essentiellement d’eau, de soufre, et d’oxyde de fer. La réaction de ces composants à la chaleur du bassin créent ces anneaux de différentes couleurs absolument époustouflantes! Source : Wikipédia et Google Images.

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Les rizières étagées en terrasses à Ubud, une povince de Bali en Indonésie. Une merveille crée par Dame Nature qui me laisse absolument bouche bée! Source: Google Images.

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Parmi ces 4 paysages étonnants, lequel aimeriez-vous voir de vos propres yeux ?

Bilan lecture |Juillet 2015

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Le mois de juillet déjà terminé, il est temps de faire le bilan des lectures de ce mois-ci !
Nouveau : cliquez sur les couvertures pour accéder directement aux chroniques!

Livres lus :

l'instant présent  the maze runner t1  after saison 2  harry potter 2

stupeur et tremblements  le journal de L  elle s'appelait sarah

Ce que je suis en train de lire :

deathless days

Ce que j’aimerai lire en Août :

âmes soeurs irrésistible fusion ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre cyrano de bergerac

Et vous,qu’avez-vous lu ce mois-ci ?
N’hésitez pas à me laisser les liens de vos articles, vidéos, bilans lecture!
Passez un excellent mois livresque! 😉

Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay

elle s'appelait sarah

Lu dans le cadre du challenge « Le choix; l’amitié littéraire »
Quatrième de couverture :

Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d’Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s’attache en particulier au destin de Sarah et mène l’enquête jusqu’au bout, au péril de ce qu’elle a de plus cher.

Paris 16 juillet 1942. A l’aube la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande soeur l’enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là…

Mon avis : 

Je remercie tout d’abord Amélie, ma binôme pour le challenge « Le choix; l’amitié littéraire » qui m’a choisi ce livre à lire. Sans elle, j’aurai certainement lu le livre beaucoup plus tard.

Dès les premières pages, je me suis laissée porter par l’écriture de l’auteur. Entre deux histoires différentes mais incroyablement proches, le style de l’auteur était très fluide et adapté au style du roman. Tatiana de Rosnay nous plonge dès les premiers chapitres dans l’action; on se retrouve parmi Sarah et sa famille qui s’apprête à tout laisser derrière elle pour rejoindre le vélodrome d’hiver sous ordre de policiers.

Il ne m’a pas fallu 50 pages pour m’attacher à Sarah. Je me suis vraiment attachée à ce personnage, j’ai ressenti de la peur, de la tristesse.. Ce livre est bourré d’émotions qui vivent sous les mots et qui ne demandent qu’à ressortir. En parallèle, en 2002, j’ai trouvé l’intrigue très bien amenée; une jeune américaine qui a pour objectif d’apprendre tout ce qu’elle peut sur la fameuse Rafle ainsi que le Vélodrome d’Hiver alors qu’elle ne connaît pas grand chose à la France, c’est s’intéresser au type de mémoire évoquée dans ce livre.

J’ai aimé suivre les bouleversements évoqués dans la vie de ces femmes, la conquête de la vérité pour l’une, et la recherche de la liberté pour l’autre. Je me suis imaginée beaucoup de choses quand au lien qui unit ces deux femmes. J’ai été agréablement surprise quand aux objectifs et décisions de Julia. C’est une femme déterminée et qui ne lâche rien, peu importe les conséquences!

Plus qu’un roman, ce livre est une invitation au souvenir, une véritable prise de conscience. Il ne peut que toucher son lecteur, car l’auteur a tellement bien mené ses recherches que l’on ressent automatiquement le besoin de continuer sa lecture, et en apprendre toujours plus, même si cela est douloureux. La quête de Sarah est loin d’être facile, au contraire celle-ci s’avère très douloureuse, triste mais elle est unique en son genre et transmet énormément d’émotions au lecteur. J’ai bien évidemment laissé couler une larme à la fin, le souffle court..

Vous l’aurez compris, ce livre est pour moi un coup de coeur. C’est un livre bouleversant, magnifique qui mérite d’être lu. Et je regrette tellement de ne pas l’avoir découvert plus tôt !

Harry Potter et la chambre des secrets de JK Rowling

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Quatrième de couverture :

Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s’abat sur les élèves, cette deuxième année à l’école des sorciers ne s’annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ? Un livre magique pour sorciers confirmés.

Mon avis : 

Harry Potter, le héros de mon enfance.. Quel plaisir de pouvoir découvrir ce tome en version écrite plutôt qu’en film! Je dois avouer que j’étais très heureuse et soulagée d’avoir pu enfin découvrir ce livre, en anglais qui plus est.

Je ne vous raconterai pas l’histoire, car je pense que c’est inutile mais je dois vous dire qu’il s’agit d’un gros coup de coeur inévitable. J’ai littéralement dévoré ce livre et, bien qu’il soit en anglais (anglais très facile!), je l’ai dévoré en quelques jours à peine. A travers les livres d’Harry Potter, j’ai l’impression de revivre ma jeunesse, toutes mes émotions sont prêtes à exploser à n’importe quel moment, et je n’ai pas réussi à le lâcher.

J’ai tellement apprécié revivre ces scènes si mythiques, redécouvrir des personnages attachants et hilarants tels que Gilderoy Lockhart, j’ai éclaté de rire à plusieurs reprises bref.. J’ai vécu cette histoire.

Moi qui étais surtout adepte des films, j’ai eu le plaisir de constater que certaines scènes et dialogues du livre étaient repris très précisément dans les films, à tel point que certains dialogues et répliques sont les mêmes! Pendant ma lecture, je ne pouvais m’empêcher de me visualiser le film dans ma tête, et de revivre chaque moment clé du livre comme si j’y étais.

Au fond, Harry Potter est notre ami à tous. Il est un ami digne de confiance, bienveillant dont l’inconnu ne fait pas peur, et ces qualités font de lui un véritable héro. Mais que serait-il sans son meilleur ami maladroit, Ron, et Hermione, l’indispensable amie raisonnée ?! Ce trio est incroyable car les trois personnages se complètent à la perfection, et s’équilibrent. Chacun a besoin de ses amis pour avancer, résoudre des mystères, et faire preuve d’un courage immense. Le trio est tellement uni qu’il fait preuve d’une force extraordinaire à travers toutes les épreuves qu’il doit traverser. Et même si l’un des membres ne peut pas intervenir directement avec les deux autres, il est toujours là pour aider, même pétrifié.

Harry Potter, c’est une leçon de vie, mais aussi un voyage, une aventure, et surtout un rêve dont on aimerai rester piégé pour toujours!

Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb

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Quatrième de couverture :

Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l’implacable rigueur de l’autorité d’entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière.

Mon avis :

Stupeur et Tremblements est un livre qui, à mon plus grand regret, ne m’a fait ni chaud ni froid. Je m’explique : dans ce roman, pas d’introduction au pourquoi du comment ni présentation des personnages. Le lecteur se retrouve directement au coeur de l’entreprise que la narratrice vient d’intégrer.

Au début, le rythme est plutôt rapide; il y a beaucoup de dialogues répétitifs dûs à l’incompétence de la narratrice à faire le travail qui lui est demandé. Nous suivons donc ses allers et retours dans les locaux de l’entreprise où elle tente tant bien que mal de répondre correctement aux ordres que son boss lui donne.

Mais cela n’étant pas satisfaisant du tout (bien au contraire!), la narratrice se fait « remonter les bretelles » par tous ses supérieurs qui la considère comme une moins que rien. Nous ne savons pas vraiment ce que la narratrice pense de tout cela au début du livre. Il faut donc attendre qu’elle soit rétrogradée au poste d’agent de ménage pour qu’elle se retrouve seule, et puisse donc laisser libre court à ses pensées.

Plusieurs fois pendant ma lecture je me suis demandée « Mais est-elle folle? ». La narratrice exprime ses émotions et pensées d’une façon très vague, essayant de comparer ses émotions à toutes les choses qui l’entoure et cela créé un flou total; je ne savais plus par moment si la narratrice se trouvait à son poste de travail ou bien chez elle, tellement ses réactions et actions sont étranges !

Le monde du travail asiatique est représenté sous les formes les plus négatives et monstrueuses, à tel point que l’on se dit à plusieurs fois que la narratrice va démissionner et fuir ce milieu si horrible! Mais non, cela n’a pas l’air de la déranger plus que ça, et on a plus l’impression que cela contribue à sa folie.

Le problème de ce livre est qu’il est très court et se passe dans un seul endroit que l’on a du mal à identifier en raison des délires incessants de la narratrice. Je n’ai pas été emportée dans sa folie, bien au contraire, cela m’a plus ennuyé qu’autre chose. La fin ne m’a ni surprise, ni déçue, mais j’étais plutôt dans un état de déception en refermant le livre.

Je suis plutôt triste de ne pas avoir réussi à apprécier ce livre, car j’ai beaucoup aimé d’autres romans de l’auteur avec des chutes qui m’ont beaucoup plus surprise !

Le Journal de L. de Karine Carville

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Quatrième de couverture :

Léanne est une brillante architecte à qui tout semble réussir. Même Martineau, son insupportable collègue, ne peut rivaliser avec elle. Seule ombre au tableau, le poids de ce journal qu’elle emmène partout avec elle pour y noter les moindres détails de son quotidien. Quelle drôle d’idée de confier par écrit tout ce qui se passe dans sa vie si routinière ! Est-ce la cause de ses sautes d’humeur de plus en plus fréquentes ? L’arrivée d’un homme dans son existence ne va-t-elle pas perturber un équilibre déjà fragile ? Pourra-t-elle continuer à tout écrire dans son journal ? Certains secrets pourraient se lire entre les lignes…

Mon avis :

Tout d’abord je tiens à remercier l’auteur ainsi que l’expéditrice de ce livre. Je me retrouve avec un bijou entre les mains.
En effet, j’ai eu un réel coup de foudre pour ce roman qui me marquera encore très longtemps.

Je me suis lancée dans ce roman un peu à l’aveuglette, mais entièrement convaincue par le résumé qui m’a interpelé dès la première lecture. Emportée dès les premières pages dans le quotidien de Léanne, je n’ai pas su deviner comment le roman allait s’agencer. On la suit dans son quotidien d’architecte, les galères au boulot, mais aussi dans le bus où elle observe souvent un bel inconnu.. Tant de mimiques et de situations de la vie courante!

Mais au milieu de sa vie, dans une place spécifique de son sac à main, il y a le journal de Léanne. Elle ne passe pas une journée sans y écrire un petit quelque chose, elle écrit dedans à n’importe quel moment de la journée et l’emporte toujours avec elle. Mais quel est le rôle de ce journal dans la vie de cette jeune femme? Cette question fait tout l’objet du roman.

J’ai trouvé le rapport avec le journal très bien amené au fil des pages; avec cet effet crescendo, je me suis littéralement retrouvée piégée par le livre, un peu comme Léanne avec son journal intime. Plus j’avançais dans l’histoire, plus il était difficile de lâcher ce livre car, passé les 100 premières pages, le rythme s’accélère réellement et le piège se referme autour de nous ..

J’ai cru deviner la fin à plusieurs reprises, mais c’est en la découvrant que je suis tombée de haut. Ce livre m’a fait l’effet d’une claque et me marquera encore très longtemps! L’auteur sait comment manipuler le lecteur, le tenir en haleine, et c’était très plaisant. Jusqu’aux dernières pages, et même dernières lignes, le mystère reste complet! Ce romain est une explosion de surprise et de chocs !

Je vous recommande vivement ce livre qui m’a énormément plu et qui, selon moi, mérite d’être lu !!