L’Italienne, d’Adriana Trigiani

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Je tiens à remercier les Editions Points pour l’envoi de ce livre dont la lecture m’a bouleversée. Je ne peux vous mettre la couverture que je possède car elle est introuvable, mais peu importe, l’histoire en vaut le détour..
Résumé : 

Enza et Ciro ont grandi dans des villages de montagne à quelques kilomètres l’un de l’autre, mais ils se rencontrent pour la première fois, en ce début du vingtième siècle, dans le paysage grandiose des Alpes italiennes. Ciro, pour avoir découvert le comportement scandaleux du prêtre de la paroisse, est banni de son village et envoyé précipitamment à New York pour être apprenti chez un cordonnier dans le quartier de Little Italy. Enza, dont la famille est frappée par la misère, doit s’exiler à son tour pour assurer l’avenir des siens.
Tandis que Ciro apprend le métier de cordonnier, Enza travaille en usine, jusqu’au moment où le hasard les réunit aux États-Unis. Mais il est trop tard : la Première Guerre mondiale vient d’éclater et Ciro s’est engagé pour aller se battre en Europe tandis qu’Enza, qui entame une brillante carrière de costumière au Metropolitan Opera, est emportée dans un tourbillon de vie mondaine dans le sillage du grand chanteur Enrico Caruso.
Des riches demeures de Carnegie Hill aux ruelles de Little Italy en passant par les faubourgs ouvriers et les vastes plaines du Minnesota, les deux amants vont se retrouver et se perdre jusqu’à ce que la force de leur amour s’impose et change à jamais leur existence.

Mon avis :

L’Italienne est sans doute un des plus beaux livres qu’il m’ait été donné de lire. Voilà, c’est dit. Maintenant, il faut certainement que je vous explique pourquoi.

L’Italienne, de par son sujet principal est un roman qui ne peut laisser de marbre ses lecteurs. C’est une histoire d’amour passionnante, mais pas que ..
Ciro et Enza se rencontrent dès leur plus jeune âge. A travers de multiples obstacles qui les séparent en Italie, ils se recroisent aux Etats-Unis, tous deux pensant qu’ils ne se reverraient jamais. C’est à travers les rêves de l’un que vit l’autre, et inversement ce qui créé ce sentiment de proximité intime entre les deux personnages. L’auteur a réussi à me faire verser quelques larmes à plusieurs reprises, tant les sentiments exposés dans ce roman sont bien décrit. Je me suis réellement attachée à tous les personnages, et je ne pouvais m’empêcher -d’une certaine manière- de ressentir leurs sentiments, aussi bons que mauvais. Du fait que le lecteur suit les protagonistes depuis leur plus jeune âge, il ne peut donc s’empêcher d’éprouver un fort sentiment face aux obstacles et moments merveilleux qui leur arrivent.

A travers la plume sublime d’Adriana Trigiani, j’ai découvert une Italie très subtilement décrite, et même si la vie là-bas n’y était pas tous les jours rose, je mourrais d’envie de me retrouver, moi aussi, dans cette Italie du début du XXe siècle. Même si la vie là-bas est difficile, l’auteur nous transmet une si grande nostalgie de ce pays que nous n’avons pas envie de le quitter, nous non plus.. Mais le voyage ne s’arrête pas là! J’ai eu le plaisir de découvrir le New-York des années 1920, en pleine essor, qui tend plus à être défini comme une fourmilière.. C’était très enrichissant de s’immiscer dans la vie de personnes qui débarquent dans un monde dont il ne connaissent rien, et dans lequel il n’est pas toujours facile de se faire une place. Du côté historique, ce roman est très riche car il se déroule au XXème siècle: entre les 2 guerres mondiales, les problèmes de racisme et les bouleversements qu’ont engendré tous ces événements.. Il est donc impossible de s’ennuyer.

A travers les rires et les pleurs des personnages, je ressentais de moins en moins l’envie de poser ce livre, je voulais toujours en savoir plus, à travers ce tableau réaliste (et pas toujours joyeux) que nous dressait l’auteur de la vie de ces personnes. Ce livre est un véritable chassé-croisé de destins qui se cherchent, s’aiment à n’en plus finir et se séparent à nouveau. Et malgré les assez longues descriptions (vous savez que je ne suis pas gaga de ça!), j’ai été littéralement conquise par ce livre.

Le seul petit bémol selon moi est que parfois, je trouvais que le roman perdait un peu de réalisme quand à la chance qu’avaient à chaque fois nos personnages. Ils ont une incroyable (et parfois ahurissante) capacité à passer à travers toutes les mailles du filet, et échappent à bien des tragédies!

Vous vous en doutez donc, le refermer a été une véritable épreuve pour moi. Javais l’impression qu’une partie de moi était partie avec mes personnages dans leur périple, comme si ce roman allait me laisser un goût amer dans la bouche à force de retenir mes larmes. D’un côté, c’est comme si, moi aussi, j’avais été plongée au coeur de cette histoire.
L’Italienne est un roman d’une grande force et beauté, alliant à la fois aventure, romance et tragédie. Ce livre vaut la peine d’être lu, et je regrette malheureusement qu’il ne soit pas aussi connu que ça.

Stupeur et tremblements d’Amélie Nothomb

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Quatrième de couverture :

Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l’implacable rigueur de l’autorité d’entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière.

Mon avis :

Stupeur et Tremblements est un livre qui, à mon plus grand regret, ne m’a fait ni chaud ni froid. Je m’explique : dans ce roman, pas d’introduction au pourquoi du comment ni présentation des personnages. Le lecteur se retrouve directement au coeur de l’entreprise que la narratrice vient d’intégrer.

Au début, le rythme est plutôt rapide; il y a beaucoup de dialogues répétitifs dûs à l’incompétence de la narratrice à faire le travail qui lui est demandé. Nous suivons donc ses allers et retours dans les locaux de l’entreprise où elle tente tant bien que mal de répondre correctement aux ordres que son boss lui donne.

Mais cela n’étant pas satisfaisant du tout (bien au contraire!), la narratrice se fait « remonter les bretelles » par tous ses supérieurs qui la considère comme une moins que rien. Nous ne savons pas vraiment ce que la narratrice pense de tout cela au début du livre. Il faut donc attendre qu’elle soit rétrogradée au poste d’agent de ménage pour qu’elle se retrouve seule, et puisse donc laisser libre court à ses pensées.

Plusieurs fois pendant ma lecture je me suis demandée « Mais est-elle folle? ». La narratrice exprime ses émotions et pensées d’une façon très vague, essayant de comparer ses émotions à toutes les choses qui l’entoure et cela créé un flou total; je ne savais plus par moment si la narratrice se trouvait à son poste de travail ou bien chez elle, tellement ses réactions et actions sont étranges !

Le monde du travail asiatique est représenté sous les formes les plus négatives et monstrueuses, à tel point que l’on se dit à plusieurs fois que la narratrice va démissionner et fuir ce milieu si horrible! Mais non, cela n’a pas l’air de la déranger plus que ça, et on a plus l’impression que cela contribue à sa folie.

Le problème de ce livre est qu’il est très court et se passe dans un seul endroit que l’on a du mal à identifier en raison des délires incessants de la narratrice. Je n’ai pas été emportée dans sa folie, bien au contraire, cela m’a plus ennuyé qu’autre chose. La fin ne m’a ni surprise, ni déçue, mais j’étais plutôt dans un état de déception en refermant le livre.

Je suis plutôt triste de ne pas avoir réussi à apprécier ce livre, car j’ai beaucoup aimé d’autres romans de l’auteur avec des chutes qui m’ont beaucoup plus surprise !

L’instant présent de Guillaume Musso

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Quatrième de couverture :

Lisa et Arthur n’ont rendez-vous qu’une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher… elle passe la sienne à l’attendre.

Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d’art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d’Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n’offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n’est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l’aimer :

 » Ce qui m’arrive est inimaginable, et pourtant bien réel…  »

Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.

Mon avis :

Dans un temps peu éloigné du notre, Arthur Costello va devoir faire face à un destin tragique, une malédiction qui changera sa vie à jamais.
Je me suis plongée dans ce livre à l’aveuglette car, connaissant Musso, je savais que dès le début je serai captivée et qu’il me serait impossible de lâcher ce livre avant la moitié. J’étais assurée de passer un bon moment! Qui plus est, le fait de tester le livre audio avec ce livre a rendu les choses encore plus magiques..

En vérité, je trouve que la quatrième de couverture illustre mal le contenu du roman! On pourrait penser qu’il s’agit uniquement d’une romance, alors qu’elle n’occupe qu’1/3 du livre, selon moi. En effet, Arthur Costello ne se concentre pas sur l’amour au début de son roman, car il est frappé d’une grande malédiction qui le pousse à ne vivre qu’un jour par an, et donc vivre 24 ans de sa vie en 24 jours seulement. Je ne vous en dit pas plus …

Sujet prometteur et mystérieux, je ne cessais de redouter la fin, car je sais que l’auteur peut nous faire tomber de très haut Je me suis donc laissée porter par l’originalité du roman, des personnages forts en caractère et bienveillants dans le New-York qui va des années 1990 à 2015.. J’étais littéralement captivée par le roman qui m’a fait voyager.

Imaginez alors ma surprise lorsque je suis arrivée à la chute du roman et que je ne l’ai pas comprise! J’étais littéralement sur les fesses, et j’ai dû réécouter la fin 2 fois pour être certaine d’avoir compris la chute magistrale que nous avait prévu Musso!

Comme d’habitude, je dévore les romans de l’auteur et en garde de très bon souvenirs. Le prochain que je lirai de l’auteur, ce sera Central Park!

Eden : les Disparus de Gabrielle Jeantet

1507-0Quatrième de couverture :

–  Et pour notre deuxième dossier bien plus complexe, continue le vieil homme : Amyline Lambert, dix-huit ans. C’est un cas cellulaire tout à fait particulier. Nous n’avions jamais relevé l’existence d’un être comme celui-ci. Nous aimerions la tester et étudier comment son tissu cérébral réagit.
–  Pouvons-nous le faire à distance ? interroge un autre Ancien.
–  Nous pouvons essayer, dans un premier temps? Mais si son dossier cellulaire se révèle exact, nous la fusionnerons.

Suite à la disparition de son petit ami Tom, deux ans plus tôt, Amyline tente de se reconstruire.Lorsque leurs chemins se croiseront à nouveau, au détour d’une ruelle, ce sera pour elle le début d’événements étranges.
Elle découvrira un monde parallèle où règnent la paix et l’harmonie, un monde gouverné par des Immortels dépourvus d’amour et de compassion.
Les Anciens lui offrent la vie éternelle à condition de renoncer à ses souvenirs ainsi qu’à son passé. Sera-t-elle prête à tout sacrifier pour retrouver celui qu’elle aime ?

Mon avis : 

Eden : les disparus est un livre contemporain et de science-fiction qui m’a très gentiment été envoyée par l’auteur, adorable, que je tiens à remercier du fond du coeur.

Ce fut un réel plaisir de découvrir ce roman tout court qui nous plonge dans un univers assez proche mais qui paraît en même temps très éloigné du notre. Ce qui m’a tout de suite interpellé dans ce roman, c’est que l’auteur va droit au but, et ne s’attarde pas sur les description. Tout est décrit très simplement et sans trop de détails, ce qui nous permet à nous, lecteurs, d’imaginer le monde dans lequel évolue Amy. C’est un monde proche du notre dans le sens où la vie y semble très banal, mais le jour où Amy découvre un passage vers le monde d’Eden, on comprend très vite que nous n’avons pas à faire à une histoire si ordinaire que cela.

La question que l’on se pose tout le long du livre est « Mais où vont ces personnes disparues? ». Lorsqu’on y pense dans la vie de tous les jours, lorsqu’on voit des « alertes enlèvement » ou que l’on parle de personnes disparues dans des émissions télévisées, nous pouvons en déduire qu’elles sont mortes ou bien errantes sur notre planète.

La théorie que nous propose l’auteur est fascinante et très bien amenée. Lorsque j’ai terminé le roman, je n’ai pas arrêté de me demander « Mais où a t-elle eu toutes ces idées? », tellement c’est passionnant. Le style d’écriture de l’auteur est très épuré, vif, et assez rapide. Nous n’avons donc pas le temps de nous ennuyer grâce au rythme très rapide du livre. Cela m’a d’ailleurs donné l’impression de voyager dans ce « monde fantastique » avec Amy car l’auteur sait comment retenir notre attention.

En bref, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui fut une très belle découverte! Je dosi avouer que je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre avec ce livre, et au final, je n’en ressors pas déçue!

Je vous laisse la page facebook du livre et le lien vers l’ebook en vente sur Amazon si vous souhaitez découvrir cet ouvrage.

« L’amour n’est pas quelque chose de palpable. […]
L’amour peut voir au-delà des apparences et c’est lui qui dicte notre conduite. »

Gatbsy le magnifique, de Francis Scott Fitzgerald

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Quatrième de couverture :

Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu’il génère, est réputé pour les soirées qu’il donne dans sa somptueuse propriété. L’opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C’est pourquoi l’illusion ne peut être qu’éphémère.

Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d’or, de cuivre et d’azur, s’impose également comme la chronique d’une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n’être magnifique que le temps d’un air de jazz.

Mon avis :

Gatsby le Magnifique, c’est avant tout un roman que j’ai pour la première fois approché lors de mes cours de littérature. J’avais très envie de découvrir ce roman de part sa notoriété. A ce qu’il paraît, c’est un incontournable classique!

Alors je me suis lancée, d’abord en anglais, puis en français car le niveau était selon moi assez haut pour une simple étudiante en première année d’anglais !
Je dois tout d’abord dire que je m’attendais à autre chose. La première chose qui m’a frappé, c’est le narrateur : Nick Carraway, qui est selon moi tout sauf intéressant et utile. C’est à travers ses yeux que nous découvrons les protagonistes de l’histoire, en d’autres termes, ceux à qui il va vraiment arriver des choses..

Nick vit sur Long Island, dans un endroit appelé le « West Egg » qui s’oppose au « East Egg ». Il est le voisin d’un dénommé Jay Gatsby, homme d’influence riche et convoité. Juste en face de chez Gatsby et Nick vivent les Buchanan : Tom et sa femme, Daisy. Ce que le lecteur ignore au début, c’est la raison pour laquelle Jay Gatsby a souhaité s’installer en face de la maison de Daisy ..

Entre amour perdu, adultère, meurtre, prohibition et trahison, Fitzgerald nous dépeint une société New-Yorkaise corrompue par l’abus et les bonnes manières. C’est un domaine qu’il est intéressant à découvrir, autant que les personnages. Cependant j’aurais souhaité que le narrateur soit Jay Gatsby, car même si l’on en apprend beaucoup sur ce personnage à travers les yeux de Nick, il demeure un grand mystère pour la société et ses amis, et à nos yeux!

La conquête de l’amour perdu prend selon moi une tournure très inattendue voire excessive, il est intéressant de voir dans quel état d’esprit les gens de l’époque peuvent évoluer et ce qui les pousse à commettre des actes atroce!
Ma foi, je n’étais pas mécontente d’arriver à la fin du roman, car j’avoue m’être ennuyée pendant les 3/4 du livres. Cependant, la peine que j’ai éprouvé pour Jay Gatsby à la fin du livre a réussi à me convaincre qu’au final, je m’étais tout de même attachée à lui, et que son histoire m’avait quelque peu touchée.

Et vous, avez-vous lu ce livre? Si oui, qu’en avez-vous pensé?

Aristotle and Dante discover the secrets of the Universe by Benjamin Alire Saenz

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Quatrième de couverture :

Aristotle is an angry teen with a brother in prison. Dante is a know-it-all who has an unusual way of looking at the world. When the two meet at the swimming pool, they seem to have nothing in common. But as the loners start spending time together, they discover that they share a special friendship—the kind that changes lives and lasts a lifetime. And it is through this friendship that Ari and Dante will learn the most important truths about themselves and the kind of people they want to be.

Mon avis :

Aristotle and Dante, avant d’être un coup de cœur incroyable est avant tout un roman percutant, et très bien mené d’un auteur dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. C’est à force de voir d’excellentes critiques sur ce livre que j’avais eu envie de me tourner vers ce roman, qui fut ma « première » lecture V.O.

En entrant dans ce roman, j’ai de suite été submergée par une atmosphère particulière, une ambiance que je n’avais jamais ressenti avant, même avec des livres qui m’avaient énormément plu.

« The problem with my life was that it was somebody else’s idea. »

D’entrée de jeu, je fus submergée par l’écriture poétique de l’auteur. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir lu cette histoire en anglais, mais je fus totalement charmée par la poésie omniprésente dans les pensées du narrateur, Aristotle.
C’est un garçon vraiment intéressant à découvrir, sa personnalité est hors-norme du fait qu’il ne sait pas réellement qui il est. Tout au long du roman, on suit son questionnement sur la vie, sur sa personnalité et son avenir. C’est un personnage vraiment très intelligent, et malgré le fait que parfois, j’ai eu envie de lui mettre des claques (vous savez, pour lui dire « Allez, bouge-toi les fesses!! »), je me suis énormément attachée à ce personnage.

« So I renamed myself Ari. If I switched the letter, my name was Air. I thought it might be a great thing to be the air. I could be something and nothing at the same time. I could be necessary and also invisible. Everyone would need me and no one would be able to see me. »

A l’inverse d’Ari, Dante -son meilleur ami- est un personnage très sûr de lui, qui ne s’embête pas à se poser tout un tas de questions sur lui. Il vit la vie au jour le jour, même dangereusement, sans se soucier de ce qui pourrait lui arriver. En soi, il a beau être très différent d’Ari, ces deux personnages se complètent entièrement, c’est ce qui fait -selon moi- leur force.

Hormis les personnages, qui est le point fort du livre, l’histoire en elle-même est vraiment très touchante et bouleversante. Elle nous emmène dans des endroits que nous n’aurions pas pû imaginer dans nos rêves les plus fous et a fait chavirer mon coeur. Même si j’ai « deviné » l’issue de l’histoire avant même d’avoir entamé le livre, cela n’enlève rien à son charme et j’ai été très surprise de la manière dont l’auteur nous transporte et arriver à créer un effet de surprise totale, même à la fin du roman.

« I had a feeling there was something wrong with me. I guess I was a mystery even to myself. That sucked. I had serious problems. »

Vous l’aurez deviné, ce livre est juste un immense coup de cœur pour moi. Côté anglais (je vous parle en tant que francophone), je ne le trouve pas le moins du monde difficile à comprendre. Pas une seule fois il m’est arrivé de butter sur du vocabulaire que je ne comprenais pas. Tout est si simplement narré que c’est un plaisir de lire en anglais (de plus, cela a ajouté beaucoup de charme à ma lecture!)

Je vous recommande donc définitivement ce livre, à lire en français ou en anglais. Je pense que c’est une histoire qui peut même toucher le plus dur des coeurs!

Avez-vous lu cette histoire? Si oui, qu’en avez-vous pensé?

Cinquantes nuances de Grey tome 1 d’El James

Résumé :

Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

Mon avis :

Fifty Shades, c’est LE roman qui fait parler de lui depuis sa sortie. Succès planétaire, « porno pour les mamans », le nombre de surnom qu’on lui donne est inimaginable. Alors comment expliquer que je me sois tournée vers ce livre? Pour la petite histoire, c’est un ami de mon père, qui l’avait acheté et qui avait décidé de lui prêter, soit disant parce qu’on « se marrait » bien. Et moi, ayant tellement entendu parler de ce livre, je n’ai pas pu résister à la curiosité, ni à la tentation, et je me suis plongée dedans.

Dès les premières pages, j’ai constaté à quel point ce que résumé disait était vrai .. « Mais quel truc addicif! » En même temps, on va pas se mentir. Quand on se plonge dans ce livre, et qu’on sait qu’il est plutôt tourné sexe, on a envie d’en arriver aux choses sérieuses. Surtout qu’ici, c’est l’objet principal du roman. Osez me dire le contraire, j’assume totalement le fait d’avoir dévoré ce livre.

Quand j’y repense, je me suis plongée dans le livre à l’aveuglette. Et même si j’ai trouvé l’histoire addictive sur le moment, je sais qu’au fond de moi, cette histoire ne me marquera pas plus que ça. Ce livre est obsédant pour le moment, car on souhaite à tout prix savoir ce que va décider la petite et inexpérimentée Anastasia Steele face au contrat que lui propose le beau ténébreux, et si mystérieux Christian Grey.

Côté personnages, je dois avouer que ce sont de vrais prototypes! Enfin, tout ça n’est que mon avis (ne me tapez paaaaas!) D’un côté, nous avons la jeune, innocente, maladroite et si prude Anastasia Steele, qui n’a pas plus d’une jupe dans son armoire, et de l’autre le grand, le beau, le véritable homme, viril à souhait de Christian Grey. Very bad teaaaaacher, mister Grey ..

Je ne vous rappellerai pas une ènième fois l’intrigue de ce roman, je pense l’avoir assez dit dans mon « C’est lundi », de plus je pense que vous entendrez parler de ce livre encore une multitude de fois sur la blogo. Ce qu’il faut retenir, c’est que, pour ma part, j’ai vraiment adoré. Je l’ai trouvé terriblement addictif et obsédant, ce bouquin. Je voulais à tout prix savoir le dénouement de cette histoire mais pourtant, j’ai bien cru qu’il ne viendrai jamais. La fin de l’histoire m’a réellement donné envie de lire le second tome qui sortira en janvier, il me semble.

Pourtant, Fifty Shades « divise » beaucoup la blogosphère aujourd’hui. On lui reproche un manque de propreté (?), de clareté dans l’écriture. On lui reproche le manque d’intrigue. D’accord, toutes ces choses sont notables. Pour ma part, je pense qu’il faut l’avoir lu avant de le juger trop « porn », trop plat, et blablabla .. Je vous invite donc à vous faire votre propre avis sur ce livre! Et n’ayez pas honte de lire ça, CROTTE !

L’Agrément de Laure Mezarigue

Résumé :

« L’Agrément » raconte l’immersion peu ordinaire d’une inspectrice du travail au sein d’une association d’insertion professionnelle aidant les personnes en grande difficulté psychologique. L’inspectrice doit rencontrer trois salariés et leur délivrer un agrément censé sceller leur intégration dans le monde professionnel. Le ressort dramatique de l’histoire réside dans le fait que l’inspectrice est elle-même porteuse de désespoir et qu’elle voit ces rencontres peu anodines la replonger progressivement dans son passé chaotique afin de la mener vers sa propre délivrance.

Mon avis :

Tout d’abord je tiens à remercier chaleureusement les Editions Trinôme pour leur confiance ainsi que pour l’envoi de ce livre qui m’a permis de découvrir une histoire que j’ai particulièrement aimé.

J’ai donc à la fois pu découvrir une maison d’édition, un nouvel auteur, et un nouveau livre! Que demander de mieux?

Je suis entrée dans l’histoire sans trop savoir ou j’allais être emmenée. La 4e de couverture m’avait beaucoup intrigué, c’est donc avec grand plaisir (et je ne le cache pas!) que j’ai englouti les 140 pages du roman en une seule journée.

Lydia Sarroyan est jeune inspectrice du travail qui va partir à la rencontre de trois jeunes personnes atteintes de troubles psychologiques (tocs, agoraphobie, dysmorphophobie, etc..), afin de leur délivrer leur agrément. L’agrément, c’est la reconaissance d’une personne extérieure qui qualifie cette personne atteinte de troubles apte à la vie en communauté, apte « à tout », si je puis me permettre de dire cela.*
Cependant, confrontée à ces personnes, Lydia va elle aussi se retrouvée confrontée à ses propres soucis qu’il va lui falloir surmonter avec beaucoup de courage.

Je dirai que le point fort de ce livre est sans aucun doute l’humour présent. Même si les troubles évoqués dans ce roman peuvent nous « miner le moral », il n’en est rien. L’auteure possède une réelle finesse pour le travail des mots. Celle-ci m’a fait beaucoup rire tout au long du roman. Je tiens d’ailleurs à la féliciter pour la délicatesse et l’audace dont elle a fait preuve en écrivant ce livre.

De plus, à travers ce livre, nous n’apprenons pas à connaître seulement les « patients » de Lydia. Nous apprenons à la connaître elle, à travers ses flash-back. Nous nous immiscons dans sa propre vie, découvrons qu’elle aussi est une personne très fragile. On ne peut donc qu’apprécier son personnage.

En conclusion, je dirai que ce livre fut un réel plaisir à lire, car il a concilié à la fois humour et « choses sérieuses ». Et quand Laure Mezarigue arrive avec une pointe d’humour, on passe vraiment un très bon moment.

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Eric-Emmanuel Schmitt

Résumé :

Paris, années 60. Momo, un garçon juif de 11 ans, devient l’ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue, pour échapper à une famille sans amour. Mais les apparences sont trompeuses : Monsieur Ibrahim n’est pas arabe, la rue Bleue n’est pas bleue, et la vie ordinaire peut-être pas si ordinaire…

Mon avis :

Quelle jolie histoire! Ah oui, c’est la première phrase qui me vient à l’esprit quand je parle de ce petit livre .. Quoique je devrais qualifier ce récit de conte! Pourquoi? Parce que c’est court, c’est beau, et qu’il n’y a pas besoin d’en écrire des tonnes pour faire passer un véritable message.

Nous découvrons ici Moïse, plus communément appelé Momo, un petit garçon qui vit sous la tutelle de son père, ce dernier ne se souciant pas vraiment de lui. Triste nouvelle; un jour, ce dernier va « l’abandonner » et partir du village où il vit, laissant Momo seul face  à lui même. Cependant, c’est en comptant sur l’hospitalité, la gentillesse et la patience de Monsieur Ibrahim que Momo ne va plus se retrouver seul. Il va se prendre en main, devenir un grand garçon qui arrêtera de voler des boîtes de conserves au pauvre monsieur Ibrahim ..

 » Arabe, Momo, ça veut dire « ouvert de 8h du matin jusqu’à minuit et même le dimanche » dans l’épicerie.  »
Monsieur Ibrahim

Bien sûr, je suis rentrée dans ce roman en conaissant déjà la plume de l’auteur, que j’apprécie beaucoup! Et c’est lorsque j’ai lu la première phrase que je me suis dit que ce roman allait me marquer. Vous allez vous demander, quelle est cette phrase, Eh bien, la voici.

 » A onze ans, j’ai cassé mon cochon et je suis allé voir les putes.  »
Momo

et BAM ! Voilà qui a de quoi me mettre dans l’ambiance du roman! Eh oui, on sait de suite qu’on ne va pas parler chaussures et tricot.
Encore une fois, Eric-Emmanuel Schmitt a su me surprendre, m’a donné une leçon de vie, m’a tenu en haleine pendant ce récit qui fut trop court.. Les pages se sont tournées toutes seules, chargées d’émotions..
En parlant des religions en général, E.E Schmitt privilégie les valeurs simples de la vie, comme l’espérance, la tolérance, le respect.
Cet auteur aborde avec délicatesse, légèreté et habileté les différentes religions et les associe d’une manière très habile, eh oui! Chrétiens, juifs et musulmans .. E.E. Schmitt me surprend.

Encore une fois, c’est un coup de coeur pour ce conte qui a serré mon petit coeur aux dernières phrases. Ce petit bîjou renferme tant de jolies choses qui méritent d’être découvertes! C’est tout simplement un beau livre à lire, qui va au-delà des préjugés bien trop souvent présents chez les gens, malhereusement.

 » La beauté,Momo,elle est partout. Où que tu tournes les yeux. Ca c’est dans mon Coran.  »
Monsieur Ibrahim

Jane (coeur à prendre) Jones, de Joan Reeves

Résumé :

Jane revient dans sa ville natale pour les retrouvailles des anciens élèves du lycée. Sa meilleure amie lui a promis que Morgan, son premier amour, ne viendrait pas. Mais l’ancien nerd est bien là… et il a beaucoup changé. Il faisait déjà battre son coeur à l’époque et il est devenu irrésistible. Enfin, c’est ce qu’il croit. Pour Jane, pas question de céder cette fois. Morgan va quant à lui tout faire pour la reconquérir. Bien vite, les anciens élèves vont tous tomber dans une phase régressive on ne peut plus savoureuse. La nostalgie peut certes raviver des souvenirs que tout le monde souhaiterait avoir oubliés, mais elle peut aussi favoriser un retour de flamme.

Mon avis :

Jane (coeur à prendre) Jones est certainement le titre qui m’a le plus attiré dans la nouvelle collection romance du Milady. En effet, la catégorie Central Park m’a attirée de suite, et ce livre en particulier.

Parlons tout d’abord de la couverture! J’ai littéralement craquée dessus en voyant tous ces jolis tons roses. Je me suis dit que ce roman allait être une bouffée d’air frais.. Et je ne me suis pas trompée.

Alors pour vous dire de suite si, comme la majorité d’entre vous, je porte un avis mitigé sur ce livre, je vous répondrai tout simplement par non. Je porte un avis très positif sur ce livre grâce aux conditions dans lesquelles je l’ai lu. A peine sorti d’une grosse panne de lecture, ce livre m’a apporté tout ce que j’avais besoin. Autant dire qu’il est tombé à un très bon moment!

D’accord, on sait de suite l’issue de cette histoire dès le premier chapitre. Et alors? Moi, ça ne m’a pas déplu. J’ai bien apprécié les personnages, notammenet Amber, la meilleure amie de Jane. La relation qu’elles entretiennent toutes les deux m’a vraiment plu, même si Jane avait tendance à m’exaspérer quelques fois.

Parlons un peu de cette « histoire d’amour » (oui, c’est tout de même de la romance).. Si je devais résumer la relation entre Jane et Morgan en une phrase, ce serait celle-ci : « Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis! », autrement dit, ces deux-là ne savent pas vraiment ce qu’il veulent. Mais c’est ce qui fait « l’intrigue » de ce livre..
Certains évènements m’ont surpris, contrairement à vous! Lorsque le passé de Morgan et Jane est retracé, on se rend compte que certaines choses ne sont pas si banales que ça dans cette histoire, finalement!
La fin, préméditée depuis le début, m’a apporté un petit soulagement, et m’a fait sourire. Car même si on s’y attend, on est quand même content de savoir que nous, lecteur, ne nous sommes pas trompé! 😉

Alors oui, c’est sûr que si j’avais lu ce livre dans d’autres conditions, j’aurais été vraiment déçue. Je pense que je l’aurais trouvé plat comme beaucoup d’entre vous malheureusement, et sans suspens.. Mais comme je l’ai dit précédemment, cette lecture est tombée au bon moment! Après cette panne de lecture, j’avais besoin de quelque chose de frais, loin d’être prise de tête, ce qui fait que j’ai lu ce livre plutôt rapidement et que je me suis « replongée » dans la lecture après.

Je porte donc plutôt un avis positif sur ce livre car grâce à lui, j’ai pu replonger dans mes livres!