Padre Cocaïne de Luc Venot

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Quatrième de couverture :

Premier acte : sur ordre du Padre, Corto et Alban chopent Le Marseillais dans le sud du Portugal, où il se terre comme un rat, pour un rapatriement express à Paris.
Deuxième acte : mis en éveil par cette agitation, Figo, flic véreux et sadique, se lance sur la piste des ravisseurs et espère bien remonter jusqu’au parrain pour le faire cracher au bassinet.
Troisième acte : ledit parrain ordonne à Gilles, petit loser toxico, de retrouver sa nana, partie en cavale avec son bien, et de lui ramener par la peau des fesses.
Quatrième acte : l’Évêque, un tueur en série au top de sa forme, égrène les cadavres sur son parcours comme autant de chapelets.
Dernier acte : quel est le rapport entre tous ces cinglés qui finissent par se retrouver les uns en face des autres ? Le rapport, c’est que chacun compte emporter le morceau.
Mais voilà, le morceau, Padre Cocaïne n’a aucune intention de le lâcher.

Mon avis :

« Padre Cocaïne, mh, de quoi s’agit-il? » Bien sûr, lorsque j’ai reçu dans mes mains ce livre, grâce aux Editions La Bourdonnaye, je me suis empressée de l’ouvrir et découvrir ce qui m’attendait à l’intérieur. Le résumé m’avait réellement interpellé, je ne pouvais donc pas passer à côté de cette lecture! Je les remercie encore une fois de leur confiance renouvelée.

Armes, drogues, clans, violence, voilà ce qu’on trouve dans ce livre. Ah, et j’ai failli oublier.. L’HUMOUR, pour couronner le tout. J’avais vraiment envie de savoir comment l’auteur allait nous embarquer dans cette histoire un peu folle, à première vue, en agrémentant tout cela d’une bonne dose d’humour, histoire de faire avaler la pilule..

Dès les premières pages, je fus emportée par le rythme rapide du roman en raison du style léger de l’auteur. Il n’est pas question d’aimer ou de détester les personnages, car tous les domaines se mélangent, les personnages n’appartiennent ni au bien, ni au mal. Chacun a un rôle à jouer dans cette histoire explosive, et les surprises sont de mise!

« Alban, je ne suis pas ton pote. Je suis ton ami. Le pote, c’est celui avec qui on boit, l’ami c’est celui avec qui on mange. »

Grâce au différents points de vues, j’ai pu totalement m’immiscer dans l’univers de l’auteur et ainsi suivre les courses effrénées des personnages pour gagner le fameux magot du Padre. Je me suis fortement attachée à un groupe en particulier, celui d’Alban, Francis et Corto qui m’ont fait rire aux larmes grâce à leurs répliques!

Je ne vous en dirai pas plus quant à ce roman car je me suis vraiment laissée surprendre. Sachez qu’il s’agit d’un véritable coup de coeur pour moi, coup de coeur qui me donne envie de lire plus de romans de ce genre.

Leo Demidov #1, Enfant 44 de Tom Rob Smith

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Quatrième de couverture :

Hiver 1953, Moscou. Le corps d’un petit garçon est retrouvé sur une voie ferrée. Agent du MGB, la police d’Etat chargée du contre-espionnage, Léo est un officier particulièrement zélé. Alors que la famille de l’enfant croit à un assassinat, lui reste fidèle à la ligne du parti : le crime n’existe pas dans le parfait État socialiste, il s’agit d’un accident. L’affaire est classée mais le doute s’installe dans l’esprit de Léo. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Léo est contraint à l’exil avec sa femme, Raïssa, elle-même convaincue de dissidence. C’est là, dans une petite ville perdue des montagnes de l’Oural, qu’il va faire une troublante découverte : un autre enfant mort dans les mêmes conditions que l' » accident  » de Moscou. Prenant tous les risques, Léo et Raïssa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d’eux des ennemis du peuple…

Mon avis:

Depuis plus d’un an dans ma PAL, je dois avouer que j’ai été ravie de pouvoir enfin entamer cette lecture qui s’est avrérée trépidante et haletante!
Ici nous faisons la découverte d’un Moscou très sombre, où règne la pauvreté, la famine, et où les gens s’entretuent pour quelques graines de blés.. Le fond social, macabre, plonge directement le lecteur dans l’ambiance sordide qui se dégage du livre.

Le côté historique m’a bien plu, j’ai trouvé qu’il ne prenait pas énormément de place et c’est ce que j’ai aimé. J’avais peur que la politique de l’époque joue un rôle trop important mais il s’est avéré que non! Pour parler des personnages, j’ai beaucoup aimé le personnage de Léo: contrairement au peuple Russe, il n’est pas un « petit mouton », il connaît ses principes et les respectes. Quitte à frôler la mort maintes et maintes fois, il n’hésite pas à se mettre en danger, lui, sa famille, et même sa femme pour résoudre une enquête! Son côté perspicace et déterminé peut faire peur, mais dans le contexte, j’ai trouvé cela très justifié.

Pour parler de l’enquête en elle-même, je l’ai trouvée très bien menée jusqu’au bout! La surprise fût très grande et je suis restée sur les fesses en découvrant le meurtrier, c’est un personnage intéressant à découvrir même s’il est vraiment atroce.
J’ai trouvé les aventures de Léo et Raïssa très haletantes et riches en rebondissements. Il n’y a pas un seul moment dans le livre où ils trouvent un peu de tranquillité et de repos, il sont sans cesse en mouvement (à cause de la traque), ce qui ne m’a pas laissé le temps de m’ennuyer.

Le seul petit bémol que je peux trouver à ce livre, ce sont les quelques phrases « chargées » (cinq six lignes) lorsque l’auteur décrit le paysage. On sent bien qu’il n’a pas envie de s’éterniser sur des détails qui n’apportent rien de fondamental à l’histoire, mais que c’est tout de même un passage obligé. Du coup, il y a peu de phrases de description, mais celles ci sont incroyablement longues!

Découvrez la bande-annonce, le film sort au printemps 2015 !

Saga Lizzie Martin, #1 & #2 d’Ann Granger

Bojour chers lecteurs! Dans cet article un petit peu spécial, je regroupe deux chroniques sur les deux premiers tomes de la saga Lizzie Martin qui est une saga que j’apprécie beaucoup et qu’il me tarde de poursuivre!

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Quatrième de couverture :

Nous sommes en 1864 et Lizzie Martin accepte un poste de dame de compagnie à Londres auprès d’une riche veuve qui est aussi une propriétaire de taudis. Lizzie est intriguée d’apprendre que la précédente dame de compagnie a disparu, apparemment après s’être enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvée dans les décombres de l’un des bidonvilles démolis récemment autour de la nouvelle gare de St Pancras, Lizzie commence à se demander ce qui s’est passé. Elle renoue avec un ami d’enfance, devenu l’inspecteur Benjamin Ross, et commence à enquêter avec son aide, au péril de sa vie, pour découvrir la vérité sur la mort de la jeune fille dont le sort semble étroitement lié au sien.

Mon avis :

Dans l’époque victorienne de Londres, j’ai fait la connaissance d’Elizabeth Martin, alias Lizzie, un personnage qui m’a beaucoup plu.C’est un personnage qui « ne rentre pas dans le moule » de la société de l’époque. Avec un caractère très fort, une bonne dose de perspicacité et d’humour, Lizzie est une héroïne qui ne peut pas être détestable. J’ai adoré son coéquipier, le charmant Ben Ross, le policier intraitable et toujours à l’affut de quelconque indice indispensable pour son enquête. J’ai trouvé très mignonnes les petites attentions qu’il porte à Lizzie lors de ce premier tome, on voit bien qu’il a le béguin pour elle.. Mon côté romantique ressort, désolé!

Du côté de l’enquête, je l’ai trouvée très bien menée jusqu’au bout du roman car je n’ai pas réussi à trouver le fameux suspect. Il y a toujours un indice et de nouvelles preuves pour nous tenir en haleine dans ce roman. De plus, le fond social présenté ici ajoute à l’atmosphère spéciale qui se dégage du roman! Malgré quelques longueurs sur la description de Londres, je dois avouée que j’ai été totalement emportée par l’histoire et l’issue de l’enquête! Ces descriptions qui peuvent paraître longuettes ajoutent du charme au livre, donc n’ayez pas peur !

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Quatrième de couverture :

Lizzie Martin a été envoyée à New Forest pour soutenir une jeune femme dont le bébé a connu une mort tragique. Mais les choses prennent une tournure encore plus sombre lorsqu’un chasseur de rats est retrouvé assassiné dans le jardin, la jeune femme éplorée et couverte de sang à ses côtés. Ne sachant pas vers qui se tourner, Lizzie appelle son ami l’inspecteur Ross Ben de Scotland Yard pour résoudre ce crime horrible.

Mon avis :

Dans ce tome, j’ai été ravie de retrouver Lizzie qui doit se rendre à New Forest pour tenir compagnie à une femme qui vient de perdre son enfant.. Allez BIM, une ambiance glauque à souhait dans laquelle nos personnages vont évoluer!

Là encore, j’ai pu facilement me mettre dans la peau d’une enquêtrice pour résoudre cette terrible affaire de meurtre, et sans suspens, j’ai été bluffée. Cette aventure s’est avérée être mieux que la première à mon goût, car les personnages sont déjà connus, et le décor est pour ainsi dire, déjà planté. Du coup, toutes les pages sont dédiées à l’enquête, ce qui m’a énormément plu ! L’histoire était très mystérieuse, et je ne pouvais m’empêcher de me poser des questions à chaque fin de chapitre.. questions qui sont restées sans réponses jusqu’à la fin du roman! Quelle frustration !

La fin est bien amenée, et elle a fait de ce roman un véritable coup de coeur! Je n’ai pas pu m’empêcher de fondre devant le rapprochement de Lizzie et de son coéquipier, Ben Ross.(Côté romantique, quand tu nous tiens!)

En quelques mots, la saga Lizzie Martin est une saga que je recommande, amateur ou fan de ce genre!

Un intérêt particulier pour les morts – Ann Granger

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Quatrième de couverture :

Nous sommes en 1864 et Lizzie Martin accepte un poste de dame de compagnie à Londres auprès d’une riche veuve qui est aussi une propriétaire de taudis. Lizzie est intriguée d'apprendre que la précédente dame de compagnie a disparu, apparemment après s’être enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvée dans les décombres de l'un des bidonvilles démolis récemment autour de la nouvelle gare de St Pancras, Lizzie commence à se demander ce qui s'est passé. Elle renoue avec un ami d'enfance, devenu l’inspecteur Benjamin Ross, et commence à enquêter avec son aide, au péril de sa vie, pour découvrir la vérité sur la mort de la jeune fille dont le sort semble étroitement lié au sien.

Mon avis :

C’est en apercevant la magnifique couverture de ce roman que je me suis arrêtée dessus. Puis, en lisant la quatrième de couverture, mon coeur s’est emballé. Connaissez-vous cette sensation : « Je ne peux pas repartir de cette boutique sans ce livre. » ? C’est un peu ce qui s’est produit avec moi.

L’ambiance anglaise du 19e siècle m’a tout de suite emballée. Par son écriture, Ann Granger nous plonge dans un monde si bien décrit que l’on s’y croirait. J’ai tout de suite accroché avec le personnage de Lizzie; une jeune femme très réfléchie, modeste et très déterminée. C’est le genre de personnage auquel j’accroche directement dans un livre. Mais pourquoi?
Lizzie n’a rien à envier aux autres femmes, même si son statut peut faire d’elle une jeune femme très innocente et influençable, elle possède son propre caractère qui la rend unique, très forte et dévouée.

Le monde dans lequel elle évolue est un énorme fossé entre la classe sociale riche, et pauvre. Malgré les disparités énormes qui sont présentes dans le roman, Lizzie fait face à n’importe quel obstacle, et même si elle se sent mal à l’aise quelquefois, elle fait preuve d’humour, ce qui l’aide dans chacunes des situations qu’elle rencontre.
Ben Ross, décrit comme son « ami d’enfance » (qui n’en est pas un, au passage : elle l’a juste rencontré une fois quand elle était enfant, et peine à se rappeler de lui), m’a de toute suite plu dans sa façon d’agir avec Lizzie (même quand il est enfant), et je dois avouer que mon coeur a bien accroché avec ce personnage. C’est un gentleman inspecteur, toujours prêt à rendre service à Lizzie et à la protéger. Oh oui, j’avoue que j’aurais bien aimé être à la place de Lizzie quelques fois…

L’intrigue n’occupe pas une énorme place dans l’histoire, mais elle suffisamment présence pour que l’on ai envie de découvrir le fin de mot de l’enquête! A ma manière, j’ai essayé d’enquêter sur le coupable, espérant le découvrir moi aussi mais il m’a fallu attendre la fin du roman pour le découvrir! J’avoue avoir été surprise sur le moment, mais après mûre réflexion, je me dis qu’avec un peu plus de jugeotte, j’aurais pu deviner! Le métier d’enquêtrice n’est pas fait pour moi.

Ce qui est sûr avec ce roman, c’est qu’il s’agit d’un gros coup de coeur! La fin du récit nous tiens en haleine, et à ce moment précis, j’ai été très heureuse de me dire « Ah, j’ai le tome 2 dans ma PAL! Youpi! »

Avez-vous lu ce livre? Si oui, qu’en avez-vous pensé?
Si non, avez-vous envie de le découvrir?

Agatha Christie, Le crime de l’Orient-Express

Résumé :

Dans l’Orient-Express bloqué par la neige, Hercule Poirot mène l’enquête. Puisque le criminel ne peut être que dans le wagon, il lui faut examiner tous les éléments : les douze voyageurs de nationalités différentes, les douze coups de poignards, les alibis de chacun…
Mon avis :
Et voilà, mon premier policier terminé. J’ai adoré cette histoire, Agatha Christie arrive à nous transporter dans cette histoire grâce à son écriture formidable. J’ai tout de suite été plongée au coeur de l’histoire, sans aucun moyen de m’en défaire. Brusquement, les actions s’enchaînent, les témoignages fusent. Mais qui dit la vérité, et qui ment ? C’est une véritable épreuve de trouver le coupable ! Heureusement, Poirot est toujours là pour nous éclairer. Et nous surprendre ! Une très bonne lecture que je recommande à tous.

Gilbert Sinoué, L’enfant de Bruges

Résumé :

Abordant un air mystérieux, l’index posé sur les lèvres, Jan Van Eyck avait chuchoté :  » Petit, il faut savoir se taire, surtout si l’on sait.  » Qui pouvait se douter alors que derrière la recommandation du maître flamand, l’un des plus grands peintres de l’histoire de l’art, se cachait le Grand Secret ? A travers les brumes de Flandre et la luminosité éclatante de la Toscane, un enfant de treize ans va se retrouver confronté à une effroyable conspiration. Un monde occulte, empli de ténèbres qu’il lui faudra affronter avec l’innocence pour toute arme. Pourquoi veut-on sa mort ? Que sait-il qu’il n’aurait jamais dû connaître ? Pour quelle raison des peintres de génie, des apprentis, des orfèvres, des penseurs, des architectes sont-ils la cible de meurtriers invisibles ? Quels sont les liens mystérieux qui les relient entre eux et les poussent insensiblement au bord de l’abîme ? Autant de questions auxquelles l’enfant de Bruges devra s’efforcer de répondre s’il ne veut pas disparaître à son tour dans la nuit.
Mon avis :
Voici un livre plutôt policier qui m’a énormément plu. L’histoire se passe en France, au quinzième siècle, et l’art de la peinture se développe tout juste. Nous suivons alors le fils de Jan Van Eyck, qui va se retrouver maître d’un très grand secret et va se faire poursuivre par ce que j’ai pu appeller « la Mafia des arts ». Jan Van Eyck, c’est un petit garçon adopté par un peintre un peu fou, consacrant toute sa vie à la peinture.
Selon moi, c’est un très bon roman, facile à lire grâce à un auteur contemporain, et en plus de ça très prenant. Le seul point négatif que je pourrais lui attribuer, c’est qu’il faut quand même un certain temps avant que l’histoire ne commence réellement et que de terribles choses arrivent. Autant dire qu’il faut patienter avec de ses retrouver pleinement dans l’action! Mais une fois que l’on est plongé dedans, la seule chose dont on as envie, c’est de connaître la fin. De plus, avec les voyages de Jan Van Eyck à travers une partie du globe, cela offre une belle possibilité de voyager. C’est donc avec un très grand plaisir que j’ai lu ce livre, palpitant et à la fois très touchant.
 Un extrait qui m’a beaucoup touché.
 » – En vérité, j’ai longtemps vécu seul. Longtemps j’ai cru qu’il n’existait pas d’autre sens à ma vie que la mer, la fraternité des marins, l’aventure. Depuis peu, j’ai appris qu’il y avait autre chose. Que le don de soi pouvait être plus enrichissant que toutes les découvertes et qu’une émotion, si intense soit-elle, pouvait devenir plus intense encore dès lors qu’elle était partagée. Tu comprends mieux à présent ?
– Pas vraiment. «